Un bordel de mes Mots[aux]

Je devrais pas raconter tout ça, parce que "c'est rien qu'à nous", rien qu'à nous trois, mais quand même. J'ai envie de pouvoir me souvenir. Etre sûre de ne rien oublier.

-Vacances de Pâques 2007. Soulac sur mer. Gironde.-


Ca c'est l'été ... <3

Soulac, c'est un endroit d'été. C'est à dire que le reste de l'année, il ne s'y passe rien. Ou presque ;
Vous mettez deux parisiennes, Louise&Laure, et un bordelais, Valentin. Et là, ça change tout. Malgré l'immensité du vide, du "il ne se passe rien", du paysage, de la plage, de la mer gelée, on peut passer l'une des plus belles vacances de sa vie.

Une semaine.

A trainer derrière l'église sur un banc à jouer avec des paquerettes.
A envoyer des clopes sur la Basilique pour qu'elle arrête de fumer.
A entrer dans l'église, musique celtique en fond, un vendredi 13 (une première pour Valentin).
A avoir des fous rires, mais genre pour rien du tout.
A marcher le long de la plage à parler de rien, à rester dans un bar à boire un verre.
A aller au cinéma de Soulac voir un film gnan-gnan au possible et Valentin au bord des larmes.
A manger des fraises tagada.
A parler, beaucoup, encore, se raconter nos vies.
A être sur un vélo à deux et filmer, et se casser la gueule.
A habiller Valentin en fille, gilet violet et passe dans les cheveux. "Passe", ce mot me fait penser à autre chose :
A apprendre à parler le Bordelais, apprendre à parler le Parisien.
A se promettre qu'on ira tous les trois à Bordeaux car Val veut nous faire visiter la Rue Ste-Catherine.
A flaner, à se regarder.
A se retrouver à trois dans un lit simple sans qu'il ne s'y passe rien (Bon ok un baiser volé entre Louise&moi, j'avoue)
A reprendre Valentin dès qu'il dit "gavé".
A danser dans la chambre tel un hardrocker et se prendre le plafond (Fou rire de malade d'ailleurs).

Merci à vous, merci à nous ... Y'a plus qu'à se dire à la prochaine, 27 mai, à Bordeaux, pour l'anniversaire de Valentin.

Je vous aiiiiiiiiiiiiiiiiiime  <3

La néologymnastique.

Voici voilà le mot. Je parlotte trop, et je considère que tous les mots existant terristes ne seraient pas suffisistes pour ma bouche virtuoselle. Si vous n'écoutez pas, je parlotterais en continu. Je suis au courant du jus, je suis une véritable chantagiste, inimitiste. Je voudrais pas être embêtante, je veux juste être courageante, mais on m'a fait croire que pas je pourrais capable en être. Que je pourrais pas être devinante, que je pourrais pas être mangeuse de mots. De paroles. J'ai été prévenue, je vais être apte à grossir, grossissante sans en finir, avaleuse de mots, avaleuse de syllabes, de parcelettes de mots. Rêvante, je me revête d'histoires grognantes et incroyablantes, criantes à l'incompréhension. Je vole tel un oisozotte, ce petit oiseau, zozio comme le dit le language campagnien, qui zozotte, air passe-mal entre dents et joues hyperméables. Moi je suis pas pour les femmes, je suis pas féministe, je suis macho, je suis pour les hommes, je suis hommoniste. Mais par contre, je suis gaministe, parce qu'ils sont touchants à dire leurs mots qui insignifient tout, inventionnistes de tout temps. Je suis une toupie-à-paroles. Elles tournent, retournent, reretournent, rereretournent, vomissantes à chaque coin de rue, en plein dans vos figures, des mots inoubliablement dérangeants, follement intéressants et interrogibles, totalement imaginaux.

Je m'en veux de ne rien faire à présent sur son blog mais ma vie est, mouvementée. Et j'aime plus vraiment l'exposer autant qu'avant. Après tout, ce n'est pas une oeuvre, et je n'aime pas vivre dans l'illusion d'être quelqu'un. Et mon bonheur me berce, et je le garde pour moi en ce moment ; je suis égoïste, possible, ou plutôt est-ce de la pudeur. Je reprendrais la plume, promis. Quand même, souvenirs de Philippe Katerine mardi 27 mars. Pas de photos de François et Hugues, a mon plus grand désespoir =(

J'aiiiiiiiiiiiiime ...

Dossiiiiiiiiiiiiiiiiiiiier




Parce que je l'adore <3
Trop de délires, trop de fous rires ....

J'ai pris ça comme une claque, je suis tombée de très haut, de trop haut à mon goût lorsque j'ai ouvert le courrier ce matin. J'ai lu, relu plusieurs fois, ai pensé "c'est fini j'arrête" lorsque je me faisais mon brushing, j'y ai pensé, ouais.
Puis vient la phase où on relativise. On relit et on se dit "Finalement c'est pas si mal que ça...", puis on a besoin d'un avis, urgent, mais on a juré d'en parler à personne, alors un petit texto ni vu ni connu.
Et là viennent les encouragements. Là tu te lances le défi de lui montrer que t'en es capable. Là tu décides d'aller au rendez-vous qu'elle t'a fixé, celle que tu idoles et puis tu t'imagines déjà ce que tu vas bien pouvoir lui dire, et ne pas lui dire.

Bon au moins, j'ai eu ma réponse.
Je me lance ce défi, un deuxième, je prendrais le temps, mon temps, un an s'il le faut, peu importe, mais ça marchera.
J'ai établi un lien avec un monde qui m'était inconnu et qui me paraissait intouchable.
Et puis elle avait bien souligner qu'elle s'en était pris des claques.

Et puis maman m'a dit : C'est pas une claque ça, c'est une petite tape sur la joue.

Elle a vraiment raison. Une petite tape sur la joue histoire de me réveiller. C'était pas bien méchant, après tout.


Allez, on se donne rendez vous le samedi 24 mars, Porte de Versailles.

"Pour l'écriture, il n'est de meilleure école que la lecture."

A vous qui vous vous amusez à me saouler, à me briser mes joies, mes bonheurs, à ne pas me lâcher, à raconter de la merde,

JE VOUS DIS MERDE.
ET JE VOUS EMMERDE.
JE VOUS ENCULE BIEN PROFOND (avec les moyens du bord).

Désolée pour la vulgarité mais je suis hors de moi.

Parce que même si une vie est constituée de hauts et beaucoup de bas ( je m'en veux malgré ça ),


J'aime ma Vie. J'aime le Bonheur. J'aime mon histoire.


Je sais, dis comme cela, ça parait égoïste. Mais je veux pas passer à côté de tout ce que je vis.

Si vous voulez voir une Choupinette se vautrer sur de la glace, venez à la patinoire de l'Hotel de Ville, rigolade assurée !

J'ai écris à la grande dame de l'écriture.


Je tiens à remercier quelqu'un.

Retour d'Allemagne (photos à venir) ...

En attendant je vous laisse à une conversation entre Audrey et moi ...

Diantre ! Nous sommes jeunes ! Pro-fi-tons !

Laurette                  dit :
Je t'embrasse l'anus !

              [Aud']         »          ..   «    ..٭ ..  ..T_T . .         dit :
ah ca chatouille!

Laurette                  dit :
Je suis douée pour le baiser-anus non ?

              [Aud']         »          ..   «    ..٭ ..  ..T_T . .         dit :
effectivement oui
surtout le palpé roulé avec la langue

Allez ne soyez pas jaloux rho ! Je vous embrasse aussi l'anus !

Merci pour hier, ta bonne humeur, tes conseils, toi ... Te voir. A chaque fois. Sourire. On s'en ira à Condorcet, et tant pis pour eux, hein ? Nos histoires, nous, et les hommes (enfin les deux J quoi ^^)
Admirez une Farfadette en plein épanouissement ...
Je t'aime fort.

Je t'aime tellement ma Caro ... <3 Etre sans toi, c'est ne pas être. Elle est née dans quelques heures. Alors tous ensemble "Joyeeeu..." Non, en avance, ça porte malheur. Merci pour tout.